La population syrienne résidant dans les territoires contrôlés par le régime du président Bachar el-Assad était appelée à voter aujourd’hui pour l’élection présidentielle. La Haute Cour constitutionnelle de Syrie n’a accepté que trois candidatures sur 51, dont celle de Bachar el-Assad, au pouvoir depuis près de 21 ans. L’ancien ministre et député Abdallah Salloum Abdallah et Mahmoud Mareï, membre de l’opposition tolérée par le régime, ont obtenu les 35 soutiens parlementaires nécessaires. Il s’agit de la seconde présidentielle organisée depuis le début du conflit en 2011. En 2014, Bachar el-Assad l’avait emporté avec 88 % des voix. Le président syrien est assuré d’être réélu aujourd’hui. « Chaque scrutin présidentiel est en réalité une mise en scène absurde destinée à entretenir l’illusion d’un exercice démocratique et à consacrer cette continuité », explique le politologue Khattar Abou Diab à France 24.
Inscrivez-vous pour poursuivre votre lecture !
Essayez gratuitement Brief.me pendant 30 jours.
Sans engagement ni carte bancaire.
Trier par :