Patrick Pouyanné, le PDG de l’entreprise énergétique française Total, a déclaré lors de l’assemblée générale du groupe aujourd’hui condamner « la violence et les abus des droits humains » en Birmanie, où des militaires ont pris le pouvoir le 1er février. Très critiquée par des ONG qui l’accusent de financer les militaires birmans, l’entreprise a annoncé mercredi la suspension du versement de dividendes aux actionnaires d’un gazoduc qu’elle exploite en Birmanie, parmi lesquels une entreprise d’État désormais contrôlée par l’armée. L’ONG Justice for Myanmar a estimé hier que la décision de Total « devrait réduire une source de revenus pour la junte brutale » de Birmanie, mais a déploré qu’elle ne représente « qu’une partie mineure des revenus que la junte reçoit des opérations de Total » dans le pays. Total déclare assurer 50 % de la production du gaz consommé en Birmanie.
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