26 juin 2021

On revient au début

L’illettrisme en France

Emmanuel Macron a décrété la semaine dernière la lecture « grande cause nationale » pendant un an. Lire est « essentiel pour se former, apprendre et trouver sa place » dans la société, a déclaré Emmanuel Macron, qualifiant la lutte contre l’illettrisme de « défi du quotidien ». Depuis les années 1980, les gouvernements français ont tenté de faire reculer l’illettrisme via la prévention à l’école et la sensibilisation, avec des résultats mitigés. Ce phénomène concerne 2,5 millions de personnes en France, selon l’Agence nationale de lutte contre l’illettrisme.


Le concept

L’illettrisme est un néologisme créé par l’ONG française ATD Quart Monde à la fin des années 1970. Il s’agit d’un état concernant les personnes « qui, après avoir été scolarisées en France, n’ont pas acquis une maîtrise suffisante de la lecture, de l’écriture, du calcul, des compétences de base, pour être autonomes dans les situations simples de la vie courante », selon l’Agence nationale de lutte contre l’illettrisme (ANLCI), un groupement d’intérêt public. L’illettrisme se distingue de l’analphabétisme, qui ne prend pas en compte la question de la scolarisation et se réfère aux personnes « qui ne savent ni lire ni écrire », selon l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture. « L’illettrisme ne se trouve pas où on l’attend. Plus l’âge est avancé et plus les difficultés sont importantes. 60 % des personnes confrontées à l’illettrisme sont des hommes qui travaillent », explique Hervé Fernandez, directeur de l’ANLCI, cette semaine dans Libération.

Inscrivez-vous pour poursuivre votre lecture !

Essayez gratuitement Brief.me pendant 30 jours.
Sans engagement ni carte bancaire.

J’ai déjà un compte