L’abstention s’est élevée à environ 65,5 % au second tour des élections régionales et départementales dimanche, selon les chiffres définitifs publiés ce matin par le ministère de l’Intérieur, contre près de 67 % au premier tour. Le sociologue Albert Ogien estime dans Libération que l’abstention est la conséquence des déficiences des autorités [€], mais que les citoyens ne sont pas pour autant inactifs.
« L’abstention est conçue comme un drame par ceux qui réduisent la vie démocratique à l’élection et au pluralisme des opinions. C’est peut-être parce qu’ils ne voient pas que cette vie bat tout autant dans ces innombrables initiatives que des citoyens concernés organisent, dans les quartiers, les services publics, les entreprises ou la rue, pour pallier les déficiences des autorités et les silences des élus. C’est dans ce monde-là que se forgent dorénavant les convictions au sujet de l’utilité d’aller voter ou pas. Là aussi que s’esquisse ce système représentatif à naître après le crépuscule des partis dans lequel l’arbitrage des urnes retrouvera un sens. » Albert Ogien
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