Un logiciel espion installé sur des téléphones est utilisé par plusieurs gouvernements depuis 2016 pour « surveiller de façon systématique » des journalistes, ainsi que des activistes et des responsables politiques, dont des chefs d’État, selon une enquête dont le premier volet a été publié hier par le consortium international de journalistes Forbidden Stories. L’enquête s’appuie sur une fuite de 50 000 numéros de téléphone sélectionnés par une dizaine de gouvernements en vue d’une potentielle surveillance. Au moins 180 journalistes ont été surveillés par les autorités de pays comme l’Inde, le Mexique et le Maroc, affirme Forbidden Stories. Le logiciel Pegasus est vendu par la société israélienne NSO à des gouvernements afin de collecter des données provenant de smartphones de réseaux criminels et terroristes. Il permet d’infiltrer discrètement un téléphone, donnant un accès total à son contenu. NSO a nié hier « fermement les fausses allégations » de l’enquête et a démenti toute fuite de données de ses serveurs.
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