Le premier parti au Parlement tunisien, Ennahdha, a qualifié de « coup d’État » la décision prise dimanche par le président, Kaïs Saïed, de suspendre les activités du Parlement pour 30 jours et de limoger le Premier ministre. Le directeur de la rédaction du quotidien tunisien La Presse, Chokri Ben Nessir, ne craint pas un retour au despotisme et estime que les Tunisiens sauront conserver les acquis de la révolution de 2011.
« Plusieurs partis politiques et des activistes de la société civile se sont alignés sur la position d’Ennahdha qui considère ce qui s’est passé comme “un coup d’État qui met en péril les acquis de la Révolution”, laissant craindre un retour au despotisme. C’est sous-estimer encore une fois la capacité des Tunisiens à provoquer le changement qu’ils souhaitent. Car le Tunisien lambda, lui, ne compte pas désarmer, dans ce climat de liberté retrouvée. […] Bien que l’enfer soit pavé de bonnes intentions, mesurons l’optimisme des uns et les craintes des autres, car les acquis de la Révolution, bien qu’ils n’aient encore rien apporté aux Tunisiens sauf la liberté d’expression et un système politique boiteux, ne sont plus à revoir mais à renforcer. » Chokri Ben Nessir
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