Krystsina Tsimanouskaya, une sprinteuse biélorusse, a affirmé hier avoir été contrainte d’abandonner les Jeux olympiques de Tokyo, escortée à l’aéroport et menacée d’un retour forcé dans son pays d’origine avant l’intervention de la police japonaise. L’athlète a expliqué à l’agence Reuters avoir critiqué, deux jours plus tôt, la fédération biélorusse d’athlétisme sur son compte Instagram, accusant ses entraîneurs de « négligence ». L’an dernier, plus de 2 000 sportifs biélorusses avaient signé une lettre ouverte dénonçant la répression mise en place par le président Alexandre Loukachenko à l’encontre de ses opposants après l’élection présidentielle contestée d’août 2020. Le gouvernement japonais a assuré aujourd’hui que Krystsina Tsimanouskaya se trouvait « en sécurité » à Tokyo. Au moins trois pays, la République tchèque, la Slovénie et la Pologne, ont proposé d’accueillir la sprinteuse et celle-ci s’est rendue aujourd’hui à l’ambassade de Pologne à Tokyo.
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