Ebrahim Raïssi a été investi aujourd’hui président de la République islamique d’Iran. Il a affirmé que les Iraniens qui l’ont élu avaient manifesté une demande de « changement, de justice, de combat contre la corruption », la pauvreté et les discriminations. Ce conservateur avait remporté l’élection présidentielle organisée le 18 juin. Le Conseil des gardiens de la Constitution, qui valide les candidatures, avait écarté les principaux candidats réformateurs. Ebrahim Raïssi était depuis mars 2019 le chef du système judiciaire iranien. Le département du Trésor des États-Unis l’a placé en novembre 2019 sur sa liste de personnes sanctionnées, l’accusant d’avoir participé à une commission ayant ordonné « les exécutions extrajudiciaires de milliers de prisonniers politiques » en 1988. En juin, la secrétaire générale de l’ONG de défense des droits humains Amnesty International, Agnès Callamard, a déclaré qu’Ebrahim Raïssi devrait faire l’objet d’une enquête pour crimes contre l’humanité.
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