Les fabricants de produits contenant des substances classées comme perturbateurs endocriniens devront à partir du 1er janvier mettre à disposition du public des informations sur leur présence, selon un décret publié mercredi au Journal officiel. Les perturbateurs endocriniens sont des substances capables d’interférer avec le système hormonal, entraînant des effets néfastes pour la santé, explique sur son site l’agence nationale de sécurité sanitaire Anses, un établissement public chargé d’en établir la liste. Ces substances sont présentes dans des produits chimiques et de nombreux produits de consommation courante : pesticides, cosmétiques, emballages plastiques, etc. Elles peuvent être ingérées – si des aliments sont contaminés via les emballages ou par certains résidus de pesticides – ou inhalées dans l’air (via des pesticides ou produits chimiques). « Si les effets toxiques de certaines substances sont clairement établis à forte dose », la question des effets néfastes de faibles doses « reste actuellement posée », estime l’Anses sur son site.
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