Ce matin, lors d’une session au Parlement, la chancelière allemande, Angela Merkel, a affirmé son soutien à Armin Laschet, le candidat de la CDU, leur parti chrétien-démocrate, pour les élections fédérales allemandes. Le journaliste Stephan-Andreas Casdorff estimait hier dans le quotidien allemand Der Tagesspiegel que le retard d’Armin Laschet dans les sondages était dû en partie au manque d’investissement d’Angela Merkel dans la campagne.
« Il est absurde qu’une chancelière sortante ne puisse ou ne doive plus faire campagne parce que l’avenir du parti n’est plus le sien. Ce ne peut pas être un argument, même de second plan. Il s’agit plutôt d’un mépris frappant de ce qui maintient notre démocratie parlementaire en vie : les partis. Ils organisent la vie politique, fournissent la grande majorité des représentants du peuple qui, en groupes, élisent ensuite les chanceliers. Dans le cas de Merkel, il s’agit de l’union de la droite, et en premier lieu de sa CDU. Le parti a rendu possible son ascension fabuleuse, l’a amenée là où elle est. Elle doit cela au travail de beaucoup, pas seulement à elle-même. Personne ne devient chancelier sans parti ; c’est ce qu’Armin Laschet constate aujourd’hui. » Stephan-Andreas Casdorff
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