À l’approche du 20e anniversaire des attentats du 11-Septembre aux États-Unis, le chroniqueur de France Inter Pierre Haski considère que la Chine a bénéficié de la période qui a suivi l’événement.
« Et si le “vainqueur” du 11-Septembre était… la Chine ? […] Les États-Unis ne sont certainement pas les vainqueurs, même s’il n’y a pas eu d’autre attentat islamiste de cette ampleur sur le sol américain. Mais la chute de Kaboul, aux mains de ceux-là même qui en avaient été chassés après le 11-Septembre, donne au contraire à ce triste anniversaire un air de défaite. Ce n’est pas non plus une victoire pour Al-Qaïda, qui n’a certes pas été éradiqué, mais n’a pas pour autant capitalisé sur son attaque sans précédent et a vu son leader Ben Laden tué par des commandos américains. Alors la Chine, oui, car tandis que les États-Unis s’épuisaient dans leur guerre contre le terrorisme, perdaient des milliers d’hommes et des milliards de dollars en Afghanistan et en Irak – des guerres qui paraissent aujourd’hui bien vaines –, la Chine, elle, a rattrapé son retard économique, au point de venir défier une Amérique qui regardait ailleurs. » Pierre Haski
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