La commande d’avions de combat Rafale et de frégates par la Grèce, annoncée mardi par Emmanuel Macron, représente une revanche de la France sur l’annulation par l’Australie d’une commande de sous-marins français au profit de sous-marins américains, estime Anthony Bellanger, chroniqueur sur France Inter.
« Évidemment, on est loin des dizaines de milliards d’euros du contrat australien ; évidemment les négociations avec la Grèce ne datent pas d’hier. […] Il y a 20 ans déjà, c’était avec Athènes que Paris avait conclu le plus gros achat d’armement jamais signé par la France : 15 Mirages pour 10 milliards de francs ! Mais ce contrat-là a des allures de revanche. Il élimine de la compétition les Américains de Lockheed Martin et les Anglais de Babcock International. Il n’y a pas de petits bonheurs en ce moment. Mais même les considérations géopolitiques font plaisir à décrypter : la Grèce est une démocratie alliée, membre de l’Otan et qui, comme Paris, défend elle aussi une autonomie accrue de l’Europe tout en restant au sein de l’Alliance atlantique. […] En matière d’alliances, on a besoin d’amour, mais surtout de preuves d’amour. » Anthony Bellanger
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