Le président de l’Algérie, Abdelmadjid Tebboune, a décidé samedi le rappel pour consultations de l’ambassadeur algérien en France, en réaction à des propos tenus par Emmanuel Macron, rapportés par Le Monde. Pour Makhlouf Mehenni, journaliste du site d’information algérien TSA, ces déclarations s’expliquent par l’approche de l’élection présidentielle en France.
« Des propos inédits, en tout cas jamais entendus à ce niveau de responsabilité. Pour brûler ses vaisseaux et fermer la porte à toute possibilité de réconciliation, on ne s’y prendrait pas autrement. Emmanuel Macron s’est interrogé sur l’existence même de la nation algérienne avant la colonisation française, a rappelé aux Algériens qu’ils ont toujours été colonisés, qualifié les dirigeants du pays de système politico-militaire qui vit de la “rente mémorielle” et contre lequel, a-t-il insinué, le président Abdelmadjid Tebboune serait impuissant. […] Le timing fait clairement peser sur le président Macron des soupçons de calcul électoraliste. Il est difficile d’expliquer autrement que le vase déborde subitement à sept mois de la présidentielle française à laquelle l’extrême droite semble avoir réussi à imposer ses thèmes de débat. » Makhlouf Mehenni
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