Le Royaume-Uni subit depuis plusieurs semaines d’importantes pénuries, principalement en raison d’un manque de transporteurs routiers. Hier, le Premier ministre britannique conservateur, Boris Johnson, s’est montré optimiste. Le quotidien espagnol El Pais y voit dans un éditorial non signé un déni des conséquences néfastes du Brexit.
« Johnson assure que la situation inhabituelle que connaissent les Britanniques n’est qu’un ajustement temporaire, que les difficultés d’approvisionnement sont mondiales et que la vacance d’un million d’emplois est, en réalité, une excellente opportunité pour les Britanniques. Et il est vrai qu’il y a des problèmes – découlant en fin de compte de la crise sanitaire – d’approvisionnement de certains composants et de l’énergie dans le monde entier, mais c’est seulement au Royaume-Uni que les stations-service manquent de carburant. Le Premier ministre a affirmé hier que la réduction de l’immigration entraînerait une hausse des salaires. Johnson soutient à nouveau de manière incohérente que les travailleurs étrangers sont responsables du fait que les Britanniques gagnent trop peu. Cette déclaration témoigne à elle seule de la fuite en avant entreprise par les Conservateurs, qui sont prêts à tout avant de reconnaître l’évidence : l’erreur du Brexit. »
Inscrivez-vous pour poursuivre votre lecture !
Essayez gratuitement Brief.me pendant 30 jours.
Sans engagement ni carte bancaire.
Trier par :