La COP26, la 26e édition d’une conférence des Nations unies sur le changement climatique, s’ouvre dimanche à Glasgow, en Écosse. Dans une interview au site Atlantico, Philippe Charlez, spécialiste des questions énergétiques à l’Institut Sapiens, un groupe de réflexion, appelle à organiser des COP à échelle régionale pour parvenir à des accords plus contraignants.
« Rêver d’une transition mondiale intégrée est utopique. Comment imposer des règles communes à 200 pays possédant des cultures, des histoires, des géographies et surtout des niveaux de développement aux antipodes ? En Europe, la volonté de coopération énergétique n’est pas venue d’une quelconque solidarité factice entre États membres, mais de crises gazières à répétition entre la Russie, l’Ukraine et l’Union européenne. […] Et comme les réseaux gaziers et électriques européens sont interdépendants, les Européens ont une cordée commune. En revanche, quel intérêt d’attacher le Namibien, le Chilien ou le Philippin à la même cordée que l’Européen ? Plutôt qu’une grand-messe mondiale sans intérêt qui ne débouchera jamais sur aucun résultat concret, je suis effectivement favorable à des COP régionales beaucoup plus contraignantes. » Philippe Charlez
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