La Haute‑Commissaire des Nations unies aux droits de l’homme, Michelle Bachelet, a estimé aujourd’hui que le conflit au Tigré, une région du nord de l’Éthiopie [voir la carte], était « marqué par d’extrêmes brutalités ». Le Conseil des ministres éthiopien a décrété hier l’état d’urgence dans tout le pays pour six mois face à l’avancée des rebelles du Front de libération du peuple du Tigré (FLPT). Le Premier ministre de l’Éthiopie, Abiy Ahmed, a appelé hier les citoyens à « jouer leur rôle » et à « coopérer avec les forces de l’ordre » pour faire face aux rebelles. Ces derniers avaient affirmé dimanche s’être emparés de deux villes stratégiques de la région Amhara, au sud du Tigré, situées à quelque 400 kilomètres de la capitale éthiopienne. La prise de la capitale est « une question de mois, si ce n’est de semaines », a affirmé aujourd’hui auprès de l’AFP le porte-parole d’un groupe rebelle de l’ethnie oromo, allié au FLPT.
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