Le président américain, Joe Biden, a interprété l’absence du président chinois, Xi Jinping, à la COP26 comme un refus « de faire quoi que ce soit pour le climat ». Interrogé par France 24, le professeur d’économie Jean-François Huchet rappelle que la Chine a investi massivement dans les énergies vertes, mais qu’elle a encore besoin des énergies fossiles.
« La Chine n’a pas vraiment le choix. Compte tenu des données environnementales, elle a vu qu’elle allait droit dans le mur. Ces données internes la poussent à évoluer et à investir massivement dans les énergies vertes. De plus, la multiplication de grands scandales environnementaux a fini par faire pression sur le gouvernement. La population a été horrifiée par cette pollution et il y a eu une prise de conscience en Chine de son ampleur. Les autorités ont découvert le coût extrêmement élevé de ce problème de santé publique. […] D’une part, la Chine est à un stade économique où elle a besoin des énergies fossiles. D’autre part, elle se rend compte qu’elle ne peut pas pousser au maximum ce modèle, car tous les voyants sont au rouge. […] Dans plusieurs décennies, une “Chine brune” et une “Chine verte” vont devoir très certainement continuer à cohabiter. » Jean-François Huchet
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