Les services du Défenseur des droits, une institution chargée de défendre les personnes dont les droits ne sont pas respectés, ont rendu aujourd’hui leur rapport annuel sur les droits de l’enfant. Il est consacré cette année à la santé mentale des mineurs. La crise du Covid-19 avec les confinements, les restrictions d’accès aux lieux de culture, de sport et de loisirs et le port du masque, ainsi que l’atmosphère d’incertitude sur l’évolution de la situation, « ont eu des effets majeurs sur la santé mentale des enfants », écrivent Claire Hédon, la Défenseure des droits, et son adjoint, Éric Delemar, Défenseur des enfants. « Les troubles dépressifs ont augmenté, depuis l’altération légère de l’humeur jusqu’à l’abattement le plus profond », constatent-ils. La crise sanitaire a également « révélé l’insuffisance des réponses apportées, que ce soit en termes de repérage des difficultés, de signalement des besoins ou d’accompagnement des enfants et de leur famille », notent-ils.
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