La WTA, l’association qui gère le tennis professionnel féminin, a annoncé hier soir la suspension immédiate de tous ses tournois en Chine, en réaction à l’affaire Peng Shuai. Cette joueuse de tennis chinoise avait temporairement disparu en novembre après avoir accusé un ancien vice-Premier ministre de viol. Dans une chronique, l’éditorialiste du Monde Alain Frachon estime que le régime chinois a été pris au dépourvu [€] par la forte mobilisation du monde du sport.
« De Novak Djokovic à Serena Williams, de Chris Evert au sommet du tennis féminin actuel, les champions se sont mobilisés. Ils ont exigé des nouvelles de Peng Shuai. La WTA, qui gère les intérêts du tennis féminin, les a suivis. […] Le geste est d’autant plus méritoire que les 11 tournois du circuit chinois représentaient jusqu’alors plus du tiers des recettes de la WTA, notamment le Masters Final, qui se tenait à Shenzhen, dans le sud du pays. Le Covid-19, sous ses diverses “incarnations”, bouleversait, sinon condamnait, déjà une partie du calendrier de la saison tennistique. Mais avec la détermination de la WTA – qui tranche sur la soumission des organisations sportives en général, l’affaire Peng Shuai est loin d’être finie. Le “modèle chinois” s’est enrayé sur une petite balle de feutrine. » Alain Frachon
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