Tout s’explique

Une convention citoyenne pour débattre de la fin de vie

  • L’Élysée a annoncé une convention citoyenne en vue d’une possible évolution de la loi sur la fin de vie.

  • La loi actuelle permet une « sédation profonde et continue » jusqu’au décès, mais certains la jugent insuffisante.

  • Qu’a annoncé l’Élysée sur la fin de vie ?

    Emmanuel Macron a décidé qu’une convention citoyenne, une réunion de citoyens appelés à formuler des propositions, serait mise en place le mois prochain pour débattre « de manière approfondie » de la question de la fin de vie, a annoncé aujourd’hui l’Élysée. Ses conclusions seront rendues en mars et permettront d’envisager des « évolutions de notre cadre légal d’ici à la fin de l’année 2023 », selon l’Élysée. Cette annonce intervient après la publication ce matin d’un avis du Comité consultatif national d’éthique (CCNE), une autorité administrative indépendante. Le CCNE estime que le cadre juridique actuel est « satisfaisant lorsqu’un pronostic vital est engagé à court terme », mais qu’il n’existe pas toujours de solution adaptée pour « certaines personnes souffrant de maladies graves et incurables » qui ne sont pas mortelles à court terme. Le CCNE estime qu’il est possible d’envisager « une application éthique d’une aide active à mourir, à certaines conditions strictes ».

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