Éric Dupond-Moretti estime que les cellules d’écoute des violences sexistes des partis ne doivent pas se substituer à la justice.
Ces cellules fonctionnent selon leurs propres règles et ne sont pas tenues de prévenir le procureur.
Qu’a déclaré le ministre de la Justice ?
Le ministre de la Justice, Éric Dupond-Moretti, a dénoncé ce matin sur France 2 une « dérive » au sein des partis politiques et les appelle à recourir à la justice en cas de signalement de violences sexistes ou sexuelles. « Si chacun fait sa petite tambouille dans son coin, fait sa petite justice privée dans son coin, on va arriver à une société de la délation », a-t-il ajouté. La parole des victimes « ne peut pas être confisquée à des fins politiciennes », a-t-il encore déclaré. Il réagissait en particulier à l’affaire concernant Julien Bayou, le secrétaire national d’Europe Écologie Les Verts (EELV) qui a démissionné de cette fonction lundi. Il est visé par un signalement fait en juin par son ex-compagne auprès de la cellule d’enquête et de sanction sur le harcèlement et les violences sexuelles et sexistes du parti. L’affaire a été relancée après des déclarations sur France 5 le 19 septembre de la députée EELV Sandrine Rousseau, qui a rendu compte d’un échange avec l’ex-compagne de Julien Bayou.
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