La justice belge a mis en examen et placé en détention plusieurs responsables européens.
Ils sont soupçonnés d’avoir été payés par le Qatar dans le but d’adopter des positions politiques favorables au pays.
Que s’est-il passé ?
Quatre personnes ont été mises en examen et placées en détention hier à Bruxelles, dans le cadre d’une enquête sur des soupçons de corruption au Parlement européen, a annoncé le parquet fédéral belge à plusieurs agences de presse. Les enquêteurs belges soupçonnent le Qatar « d’influencer les décisions économiques et politiques du Parlement européen ». La Coupe du monde de football se joue actuellement dans ce pays, très critiqué par les ONG de défense des droits humains. La justice belge a mené vendredi des perquisitions au domicile de plusieurs membres ou anciens membres du Parlement européen et a retrouvé « environ 600 000 euros en liquide ». Parmi les personnes arrêtées figurent l’eurodéputée socialiste Eva Kaili, l’une des 14 vice-présidents du Parlement, membre de la délégation pour les relations de l’UE avec la péninsule Arabique, ainsi que son compagnon, l’assistant parlementaire italien Francesco Giorgi. Le Parlement européen a suspendu Eva Kaili de ses fonctions de vice-présidente.
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