Tout s’explique

Demande de suspension des incarcérations dans une prison des Yvelines

  • La maison d’arrêt du centre pénitentiaire de Bois-d’Arcy a atteint un taux d’occupation de 165 %.

  • L’objectif de construction de nouvelles places de prison en France n’est pas atteint.

  • Que dénonce la Contrôleure générale des lieux de privation de liberté ?

    La Contrôleure générale des lieux de privation de liberté a recommandé aujourd’hui de « suspendre les incarcérations » au centre pénitentiaire de Bois-d’Arcy (Yvelines) « jusqu’à ce qu’une inspection générale de la justice confirme que la sécurité des détenus est assurée ». La dirigeante de cette autorité administrative indépendante, Dominique Simonnot, explique que la maison d’arrêt de ce centre pénitentiaire – c’est-à-dire la partie accueillant notamment les personnes en attente de jugement – avait en septembre un taux d’occupation de 165 %. Elle rapporte des « conditions de détention indignes », dont une cuisine « insalubre ». Le ministère de la Justice a reconnu une surpopulation carcérale « préoccupante », mais a également répondu que deux audits par an étaient systématiquement réalisés et n’avaient pas révélé de problème sanitaire. En janvier 2020, la Cour européenne des droits de l’homme, une juridiction internationale couvrant 46 pays, a condamné la France pour les conditions de détention « dégradantes » dans plusieurs de ses prisons.

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