Tout s’explique

Le partage de la valeur revient dans les débats

  • Le président veut que les groupes qui rachètent leurs propres actions acquittent une « contribution exceptionnelle ».

  • Les rachats d’actions ont atteint des niveaux inédits en France.

  • Qu’a proposé Emmanuel Macron ?

    Lors de son entretien télévisé diffusé hier, Emmanuel Macron a annoncé vouloir soumettre les grandes entreprises qui utilisent leurs profits pour racheter leurs propres actions à une « contribution exceptionnelle ». Il ne propose pas de créer une taxe sur les rachats d’action, comme l’ont fait les États-Unis. Le président souhaite que les groupes qui s’adonnent à cette pratique allouent une part plus importante de leurs « profits exceptionnels » à leurs salariés. « Nous voulons donc les obliger à distribuer plus d’intéressement, plus de participation, plus de primes défiscalisées », a détaillé hier après-midi le ministre de l’Économie, Bruno Le Maire. Il a précisé que cette « contribution exceptionnelle » ne serait demandée qu’aux entreprises de « plus de 5 000 salariés » et qu’il reviendrait aux partenaires sociaux de la négocier. La CFDT a déclaré hier regretter que l’exécutif n’imagine pas « de nouveaux dispositifs ».

Inscrivez-vous pour poursuivre votre lecture !

Essayez gratuitement Brief.me pendant 30 jours.
Sans engagement ni carte bancaire.

J’ai déjà un compte