Tout s’explique

L’usage des armes à feu par la police en question après la mort d’un jeune

  • Un jeune homme a été tué hier par un policier lors d’un contrôle routier près de Paris.

  • Une loi de 2017 a fixé les conditions d’usage des armes à feu par les policiers.

  • Que s’est-il passé à Nanterre ?

    Emmanuel Macron a affirmé aujourd’hui que « rien » ne justifiait « la mort d’un jeune », après le décès hier d’un jeune homme de 17 ans tué par balle par un policier lors d’un contrôle routier à Nanterre (Hauts-de-Seine). Cette intervention policière « ne semble manifestement pas conforme », a déclaré aujourd’hui devant le Sénat la Première ministre, Élisabeth Borne. Le procureur a ouvert deux enquêtes : la première pour refus d’obtempérer et tentative d’homicide volontaire sur personne dépositaire de l’autorité publique et la seconde pour homicide volontaire par personne dépositaire de l’autorité publique. Cette dernière, visant le policier, a été confiée à l’Inspection générale de la police nationale (IGPN), chargée d’enquêter sur des faits concernant des policiers. Le policier mis en cause a été placé en garde à vue hier. Cette nuit, des violences ont éclaté à Nanterre et dans d’autres villes en région parisienne. Plusieurs personnes ont été interpellées et des policiers blessés.

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