Tout s’explique

La Commission européenne promeut de nouvelles techniques génomiques dans l’agriculture

  • Les NGT sont actuellement soumises à la même réglementation que les organismes génétiquement modifiés (OGM).

  • Leurs défenseurs affirment qu’elles créent des plantes plus résistantes, les opposants craignent un impact sur la biodiversité.

  • Que prévoit la proposition de la Commission européenne ?

    La Commission européenne, codétentrice du pouvoir exécutif de l’UE avec les États membres, a adopté aujourd’hui une proposition pour autoriser la mise sur le marché de plantes issues de nouvelles techniques génomiques (NGT). Depuis 2018, ces plantes sont soumises à la même réglementation que les organismes génétiquement modifiés (OGM). La Commission européenne propose de créer deux catégories de NGT, dont une ne serait pas soumise à cette réglementation. Cette nouvelle législation permettrait « de mettre au point des cultures résistantes au changement climatique et de réduire l’utilisation des pesticides », affirme l’institution dans un communiqué. Sa proposition doit désormais être examinée par le Parlement européen et le Conseil européen, qui réunit les dirigeants des États membres de l’UE, avant d’être votée. Le ministre français de l’Agriculture, Marc Fesneau, s’est prononcé à plusieurs reprises en faveur d’un allègement de la réglementation pour les NGT.

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