Tout s’explique

Un candidat à la présidentielle assassiné en Équateur

  • Fernando Villavicencio, candidat centriste de 59 ans, a été assassiné hier soir à la sortie d’un meeting.

  • La violence liée au narcotrafic a fortement augmenté ces dernières années dans le pays.

  • Que s’est-il passé ?

    Fernando Villavicencio, candidat à l’élection présidentielle en Équateur, a été assassiné hier soir à la sortie d’un meeting politique à Quito, la capitale. Ce candidat centriste de 59 ans était classé troisième ou quatrième dans les sondages récents. Ancien journaliste, il avait déclaré à plusieurs reprises avoir reçu des menaces d’une organisation criminelle liée au narcotrafic. Fernando Villavicencio avait enquêté sur une affaire de corruption impliquant l’ex-président Rafael Correa (gauche, 2007-2017). Parti s’exiler en Belgique, ce dernier a été condamné par contumace pour corruption en 2020. Le président équatorien, Guillermo Lasso (droite), a annoncé dans la nuit qu’il allait décréter l’état d’urgence dans le pays pour 60 jours, mais que la date des élections générales anticipées (législatives et présidentielle), prévues le 20 août, serait maintenue. Guillermo Lasso a lié ce meurtre au « crime organisé » qui sévit dans ce pays de 18 millions d’habitants.

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