Tout s’explique

Les abayas et les qamis interdits à l’école au nom de la laïcité

  • Le ministre de l’Éducation nationale a présenté aujourd’hui les priorités pour cette rentrée scolaire.

  • Le port à l’école de l’abaya et du qamis a augmenté ces derniers mois.

  • Quelles sont les priorités fixées pour la rentrée scolaire ?

    Le ministre de l’Éducation nationale, Gabriel Attal, a présenté aujourd’hui les « trois priorités » qu’il a fixées pour cette année scolaire : « élever le niveau », « construire une école des droits et des devoirs » et « bâtir une école qui émancipe et qui donne confiance ». Concernant le premier objectif, l’apprentissage des savoirs fondamentaux (lire, écrire, compter) sera renforcé dans les premier et second degrés. Le ministre a également annoncé le rétablissement, « dès cette session 2024 », de la tenue des épreuves de spécialités du baccalauréat général et technologique au mois de juin, et non plus en mars comme cela avait été décidé avec la réforme du bac. Concernant la seconde priorité, Gabriel Attal a appelé à « faire bloc » face aux atteintes à la laïcité. « L’abaya n’a pas sa place dans nos écoles, pas plus que les signes religieux », a-t-il affirmé. Il a ainsi annoncé l’interdiction à l’école du port de ce long vêtement féminin qui couvre l’ensemble du corps, traditionnellement porté dans les pays du Golfe, ainsi que du qamis, un vêtement similaire pour les hommes.

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