Ce week-end, on vous rembobine la semaine, on vous explique les relations entre consommation de viande et souffrance animale, on clarifie les prud’hommes, on vous fait lever le pouce et visiter des univers futuristes.
Boris Johnson pour le Brexit. Deux jours après l’accord conclu à Bruxelles par les chefs d’État et de gouvernement de l’Union européenne pour éviter une sortie du Royaume-Uni, le maire de Londres Boris Johnson a annoncé dimanche qu’il allait faire campagne pour que son pays quitte l’UE. L’éditorialiste du Financial Times Gideon Rachman dénonce une « petitesse d’esprit déprimante » et lui reproche d’utiliser le « populisme anti-établissement et anti-immigration » pour « empocher des gains politiques » au sein de son parti.
Faire cesser le feu en Syrie. Les États-Unis et la Russie ont annoncé lundi un accord pour un cessez-le-feu qui doit entrer en vigueur aujourd’hui. Les deux pays se sont engagés à faire en sorte que leurs alliés le respectent. « Aucun de nous ne se fait d’illusion, a estimé jeudi Barack Obama. Nous sommes tous conscients des nombreux écueils possibles et il y a plein de raisons pour être sceptique. […] Les jours qui viennent seront critiques et le monde regardera. »
Réforme controversée du droit du travail. Neuf syndicats ont signé mardi un communiqué commun, une première depuis 2013, pour demander le « retrait » des barèmes d’indemnités prud’homales prévus par le projet de loi sur la réforme du droit du travail. « Il n’y a pas une page sur laquelle il n’y a pas une régression pour les salariés », a affirmé sur iTélé Caroline De Haas, à l’origine d’une pétition contre le projet de loi qui a dépassé les 600 000 signatures cette semaine.
La France en Libye. Le Monde a révélé mercredi que des forces spéciales françaises interviennent secrètement en Libye où elles cherchent à freiner la montée en puissance du groupe État islamique, qui contrôle déjà la ville de Syrte. « Défaire Daech efficacement ne peut se faire qu’en passant par un gouvernement libyen légitime et en charge de sa propre sécurité », a déclaré samedi dernier au JDD la chef de la diplomatie européenne Federica Mogherini.
Un nouveau président pour la Fifa. Ancien bras droit de Michel Platini, Gianni Infantino a été élu hier président de la Fédération internationale de football, avec pour mission de redresser une organisation secouée par les soupçons de corruption et les arrestations depuis neuf mois. « Il ne faut pas attendre une transformation radicale menée par des personnalités du sérail, prévient dans la Croix Pim Verschuuren, chercheur à l’Institut de relations internationales et stratégiques. En revanche, on va assister à une intense campagne de communication pour signifier que le système Blatter est révolu. »
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