Ce week-end, on vous rembobine la semaine, on vous explique la guerre en Syrie, on vous décrypte le rôle de la Cour suprême américaine, on vous raconte la version norvégienne de « The Revenant » et on vous plonge dans un tableau de Jérôme Bosch.
La Côte d’Ivoire frappée par le terrorisme. Un attentat a fait 19 morts, dont 4 Français, dimanche dans la station balnéaire ivoirienne de Grand-Bassam. « La France est évidemment visée, a déclaré à France Info Philippe Hugon, directeur de recherche à l’Institut de relations internationales et stratégiques. Parce que la Côte d’Ivoire est un ami de la France, parce qu’il y a des bases militaires françaises en Côte d’Ivoire et parce que la Côte d’Ivoire mène un combat avec la France contre des milices djihadistes. »
Réforme du marché du travail réformée. Manuel Valls a présenté lundi une version remaniée du projet de loi Travail : les barèmes d’indemnités prud’homales ne seront qu’indicatifs et les PME devront passer par des accords collectifs pour mettre en place les forfaits jours de leurs cadres. « Je me fous de savoir si c’est un recul ou si mon image est écornée, a affirmé le Premier ministre. Ce qui compte, c’est que si on n’avait pas eu ces 15 jours supplémentaires de dialogue, tout le texte disparaissait et ça, c’était une impasse pour le pays. »
Retrait russe de Syrie. La Russie a commencé mardi à retirer une partie de ses avions de Syrie, comme l’avait annoncé la veille son président Vladimir Poutine. Dans un échange avec les lecteurs du Monde, Camille Grand, directeur de la Fondation pour la recherche stratégique estime que « Vladimir Poutine a atteint ses objectifs : stabiliser le régime de Bachar el-Assad, démontrer la place de la Russie dans la négociation sur l’avenir du Proche-Orient et réaliser une démonstration de force sur les capacités militaires de la Russie à travers les opérations menées depuis septembre 2015 ».
Pédophilie dans le diocèse de Lyon. L’archevêque de Lyon Philippe Barbarin a nié mardi avoir couvert des actes de pédophilie alors que deux plaintes ont été déposées contre lui l’accusant d’avoir laissé en poste des prêtres coupables d’attouchements sur mineurs. S’il dénonce une « chasse au Barbarin », Jean-Pierre Denis, directeur de la rédaction du magazine catholique La Vie, estime qu’« à l’échelle de l’ensemble de l’Église catholique, la lutte contre les abus d’autorité a été défectueuse. Soit par amateurisme. Soit par refus de croire les plaignants. Soit par peur du scandale ».
Trump confirme, Rubio abandonne. Le candidat à l’investiture républicaine pour l’élection présidentielle américaine Donald Trump a conforté son avance en remportant mardi quatre nouvelles primaires, dont celle de Floride. Battu dans l’État dont il est le sénateur, Marco Rubio a retiré sa candidature. « Rubio a peut-être un avenir politique en Floride ou aux États-Unis, mais il est peu probable qu’il devienne un jour la brillante étoile politique que tant de Républicains pensaient (et que tant de Démocrates craignaient) qu’il pourrait être », écrit sur Slate.com le journaliste politique Isaac Chotiner.
Scandale politique au Brésil. L’ancien président brésilien Lula a pris jeudi ses fonctions de « ministre de la Maison civile », sorte de chef de cabinet de la présidence. Quelques heures plus tard, un juge fédéral a tenté de suspendre sa nomination, estimant que l’ancien chef de l’État s’était vu confier ce poste afin d’échapper à une enquête pour corruption. Une décision finalement annulée par la justice hier soir. Sur les réseaux sociaux, on a vu resurgir une déclaration de Lula datant de 1988 : « Quand un pauvre vole, il va en prison. Quand un riche vole, il devient ministre. »
Salah Abdeslam arrêté. L’un des terroristes du 13 novembre, qui avait pris la fuite en Belgique après les attentats de Paris et Saint-Denis, a été arrêté hier à Molenbeek, une commune de l’agglomération de Bruxelles. « C’est une très grande nouvelle pour les familles des victimes, qui savent aujourd’hui qu’un procès aura lieu, puisque nous avons l’un des auteurs principaux qui a été arrêté », a déclaré Georges Fenech, le président de la commission d’enquête parlementaire sur les attentats de 2015.
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