Aujourd’hui, on fait le point sur les attentats de Bruxelles et on vous briefe sur quelques autres sujets.
Le groupe État islamique frappe Bruxelles
Bruxelles a été frappée ce matin par deux attaques terroristes. Une double explosion a d’abord eu lieu à l’aéroport de Zaventem, vers 8h, dans le hall des départs. Le parquet fédéral belge a précisé que l’une d’elles avait « probablement » été provoquée par un kamikaze. Une autre explosion est intervenue à 9h11 dans le métro, près de la station Maelbeek, dans le quartier des institutions européennes. Les attentats ont été attribués au groupe État islamique par un organe de communication proche de l’organisation djihadiste.
Le bilan provisoire fait état d’au moins 30 morts et près de 200 blessés. Le Centre de crise du ministère de l’Intérieur belge dénombre 10 morts dans l’aéroport et 20 décès dans le métro. L’aéroport de Zaventem a été fermé ainsi que le métro, dont deux lignes ont cependant rouvert dans l’après-midi. La plupart des trains Eurostar et Thalys passant par Bruxelles ont été annulés.
Une troisième bombe qui n’a pas explosé a été retrouvée à l’aéroport, a annoncé le gouverneur de la province du Brabant. Un fusil d’assaut kalachnikov également. « On craint toujours qu’il y ait des personnes dans la nature », a déclaré le ministre belge des Affaires étrangères Didier Reynders. Il est, pour l’instant, impossible de faire un lien entre ces attentats et l’arrestation vendredi de Salah Abdeslam, membre du commando terroriste du 13 novembre à Paris et Saint-Denis.
Les frontières de la Belgique avec ses voisins sont pour l’instant ouvertes, mais les contrôles sont renforcés. L’Allemagne, les Pays-Bas et la France ont annoncé l’envoi de renforts policiers aux frontières et dans les aéroports. Manuel Valls a déclaré que 5 000 policiers et gendarmes étaient mobilisés pour le contrôle des personnes entrant sur le territoire français. Le ministre de l’intérieur Bernard Cazeneuve a fait savoir qu’il en déployait 1 600 supplémentaires à travers la France.
Le Premier ministre belge Charles Michel a dénoncé des « attentats aveugles, violents et lâches ». Son gouvernement a décrété trois jours de deuil national. François Hollande a quant à lui déclaré que « le terrorisme a frappé la Belgique, mais c’était l’Europe qui était visée, et c’est tout le monde qui est concerné ».