Aujourd’hui, on vous rembobine la journée, on vous explique les annonces de Manuel Valls pour les jeunes, on vous étonne avec la pénurie d’essence d’un gros producteur de pétrole et on vous fait lire vos messages cachés dans Facebook.
Agnès Saal paie la note. L’ancienne PDG de l’INA a été condamnée à une amende de 4 500 euros pour avoir dépensé 23 000 euros de fonds publics en notes de taxi entre mai 2014 et avril 2015. La haute fonctionnaire, qui avait choisi de plaider coupable pour accélérer la procédure, doit également comparaître vendredi pour d’autres dépenses de taxi indues lorsqu’elle dirigeait le Centre Georges-Pompidou de 2013 à 2014.
Lourde amende pour BNP Paribas. Le tribunal correctionnel de Paris a condamné BNP Paribas à l’amende maximale de 187 500 euros pour pratique commerciale trompeuse. La banque était poursuivie par des épargnants qui avaient souscrit en 2001 un placement promettant un triplement de leur mise en dix ans et qui n’avaient même pas pu récupérer l’intégralité du capital investi.
Des fonds pour Grande-Synthe. Damien Carême, le maire EELV de Grande-Synthe, près de Dunkerque, a annoncé que l’État allait financer la quasi-totalité des dépenses de fonctionnement du camp humanitaire ouvert le 7 mars avec l’aide de l’ONG Médecins sans frontières. Près de 1 300 personnes y vivent dans des cabanes construites pour accueillir les migrants qui occupaient auparavant un campement sauvage et insalubre.
« Panama Papers ». Devant la Chambre des Communes britannique, le Premier ministre David Cameron a affirmé que ses placements dans une société offshore étaient « une pratique tout à fait courante ». Il a toutefois annoncé que plusieurs territoires considérés comme des paradis fiscaux – Îles Caïmans, Îles vierges britanniques, Bermudes, Île de Man, Jersey – partageraient désormais avec la police l’identité des propriétaires des sociétés qui y sont enregistrées.
Menace nucléaire. John Kerry, qui était ce matin le premier secrétaire d’État américain à se rendre au mémorial d’Hiroshima, au Japon, a manifesté sa « profonde émotion » et a affirmé « l’obligation de mettre un terme à la menace des armes nucléaires ». Il n’a toutefois pas présenté les excuses des États-Unis pour la bombe atomique larguée par l’armée américaine sur la ville le 6 août 1945, faisant 140 000 victimes directes et indirectes.
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