Ce week-end, on vous rembobine la semaine, on retrace l’évolution des valorisations des start-up, on vous explique la NRA, on tente de prévoir les suites du référendum sur le Brexit et on pousse le bouton avec David Guetta.
Un attentat dans une boîte de nuit gay d’Orlando a fait 49 morts (plus le tireur) et 53 blessés le week-end dernier. La tuerie a été revendiquée par le groupe terroriste État islamique auquel le tueur avait prêté allégeance. « Omar Mateen a profité de ces spécificités qui font la magie des bars gay, écrit Richard Kim, rédacteur en chef de l’hebdomadaire américain The Nation. Il s’est arrogé l’obscurité, le tumulte, la densité, l’énergie chaotique du dancefloor, et il en a fait ses complices, les complices du plus important meurtre de masse par balles de l’histoire de ce pays. »
Un couple de policiers a été assassiné lundi soir à Magnanville, dans les Yvelines. Le tueur avait lui aussi prêté allégeance au groupe État islamique, qui a revendiqué le double meurtre. « Le nombre d’objectifs à surveiller est infernal, analyse Louis Caprioli, ancien patron de la lutte antiterroriste, interrogé par FranceTVInfo. Et cela pour tous les services, la sécurité intérieure de la DGSI, la police judiciaire ou encore la direction du renseignement de la préfecture de police. […] Ces services sont à saturation. »
La manifestation organisée mardi à Paris est celle qui a rassemblé le plus de personnes contre le projet de loi Travail. C’est aussi celle qui a connu le plus de débordements : vitrines brisées, dégradations à l’hôpital Necker, nombreux heurts entre manifestants et policiers. « La présence de forces de l’ordre visibles en très fort nombre aux abords des manifestations, comme c’est le cas ces jours-ci, est un facteur qui contribue à souder une partie des manifestants contre la police », estime la spécialiste des mouvements sociaux Danielle Tartakowsky dans une interview aux Inrocks.
La députée travailliste Jo Cox a été tuée jeudi dans le nord de l’Angleterre. L’enquête se concentre sur les accointances du meurtrier avec l’extrême droite. « Oui, il est sain pour les citoyens de demander des comptes à leurs représentants, de les interroger et de les défier, d’être sceptique sur leurs décisions et de les virer quand ils échouent, écrit le chroniqueur de The Economist Jeremy Cliffe. Mais la Grande-Bretagne de 2016 est allée bien trop loin. Un pays si suspicieux de ses leaders, voulant tellement penser le pire, assoiffé de preuves de trahison et de déclin n’est pas un pays en bonne position. »
Le premier secrétaire du parti socialiste Jean-Christophe Cambadélis a annoncé hier soir qu’il proposerait aujourd’hui au Conseil national du parti une primaire ouverte au PS, PRG et aux écologistes pro-gouvernement si celle de toute la gauche s’avère impossible. Cette primaire pourrait se dérouler les deux derniers week-ends de janvier 2017. « Cambadélis prend le risque d’exposer le président de la République à une primaire face à ses opposants internes, les Montebourg, Hamon, Filoche et autre Lienemann », estime Emmanuel Berretta, journaliste au Point.
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