Aujourd’hui, on vous rembobine la journée, on vous explique les difficultés de Volkswagen, on vous étonne avec l’utilisation d’aigles contre les drones et on vous aide si vous souhaitez voter à la primaire de la droite.
État d’urgence. « L’état d’urgence est un état de crise qui ne peut être renouvelé indéfiniment », a déclaré dans un entretien au Monde Jean-Marc Sauvé, vice-président du Conseil d’État, la plus haute juridiction administrative. François Hollande a annoncé mardi qu’il souhaitait le prolonger « jusqu’à l’élection présidentielle ».
Accès à l’école. Le Défenseur des droits Jacques Toubon note dans son rapport annuel sur les droits de l’enfant publié ce matin que « l’accès à l’école n’est pas un droit effectif en France » pour de nombreux jeunes mal logés, handicapés ou « en conflit avec la loi ». L’institution indépendante formule plusieurs recommandations, dont l’obligation pour les maires ou les préfets d’inscrire tous les enfants dans les écoles du premier degré.
Aide aux producteurs laitiers. Le ministre de l’Agriculture Stéphane Le Foll a annoncé le versement d’ici la fin de l’année d’une aide de 1 000 euros à chacun des 23 000 producteurs de lait en difficulté. Les éleveurs font face depuis l’année dernière à une forte baisse des prix du lait, alimentée par la fin des quotas de production en Europe.
Décès à l’hôpital. Le parquet de Paris a ouvert une enquête préliminaire après le décès la semaine dernière de trois personnes victimes de complications alors qu’elles suivaient une chimiothérapie au CHU de Nantes. Le ministère de la Santé a annoncé hier avoir saisi l’Inspection générale des affaires sociales pour déterminer les causes de ces accidents qui concernent également une quatrième personne toujours hospitalisée.
« Cars Macron ». Les chauffeurs de Megabus, l’une des sociétés créées pour répondre à la libéralisation du marché des cars longue distance dans le cadre de la loi Macron, se sont mis en grève et ont manifesté devant le ministère de l’Économie pour protester contre le plan social qui leur est proposé. Ils souhaitent l’aide de l’État pour que l’entreprise, qui va bientôt cesser son activité, verse de meilleures indemnités de licenciement à ses 175 salariés.
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