Ce week-end, on vous rembobine la semaine, on vous explique l’influence de la banque Goldman Sachs, on vous dit ce qu’est le virus H5N8, on fait le point sur les révélations d’Edward Snowden et on vous simplifie l’économie.
Référendum en Italie. Consultés par référendum dimanche, les Italiens ont voté à 59 % contre la réforme constitutionnelle portée par le Premier ministre Matteo Renzi afin de diminuer le rôle du Sénat et d’atténuer l’instabilité de la vie politique italienne (63 gouvernements en 68 ans). « En 2006, Berlusconi avait également organisé un référendum sur l’affaiblissement du Sénat et ça a fini pareil et dans les mêmes proportions, rappelle à 20 Minutes Camille Bedock, chercheuse à l’Université libre de Bruxelles et spécialiste de l’Italie. Il faut donc se méfier des interprétations qui y lisent la victoire des populismes. »
Extrême droite autrichienne. Le candidat écologiste Alexander Van der Bellen a été élu dimanche président de l’Autriche face à son adversaire du parti d’extrême droite FPÖ Norbert Hofer. « Plusieurs segments de la population ont résisté au FPÖ : les femmes, les plus de 60 ans, les diplômés de l’enseignement supérieur, explique au Monde le chercheur au CNRS et spécialiste de l’Autriche Patrick Moreau. Le FPÖ a tenté en vain de faire sauter ces derniers verrous et n’a idéologiquement rien à offrir de nouveau. Les prochaines élections législatives (anticipées ou non) seront néanmoins l’occasion d’une nouvelle offensive d’un FPÖ qui n’a pas renoncé à sa marche vers le pouvoir. »
Valls candidat. Manuel Valls a présenté mardi matin sa démission du poste de Premier ministre après avoir annoncé la veille qu’il se portait candidat à la primaire de la gauche. Sur le Huffington Post, le politologue Eddy Fougier estime que l’ancien chef du gouvernement aura du mal à rassembler la gauche, car il est « le symbole honni du tournant social-libéral de la présidence Hollande et l’inspirateur principal des décisions du quinquennat les plus controversées à gauche, comme la déchéance de la nationalité ou la loi El Khomri ».
Pollution atmosphérique. Un pic de pollution aux particules fines et au dioxyde d’azote a poussé les autorités à mettre en place un dispositif de circulation alternée pendant quatre jours d’affilée (de mardi à hier) dans l’agglomération parisienne et pour la première fois hier à Lyon et Villeurbanne. « Nous estimons que la pollution aux particules fines entraîne 48 000 décès prématurés par an en France, soit 9 % de l’ensemble des décès, explique au Point Sylvia Medina, médecin épidémiologiste, responsable du programme de surveillance air et santé à l’agence Santé publique France. Sur ces décès, 34 000 pourraient être évités si toutes les communes de France continentale atteignaient les niveaux de particules observées dans les 5 % de communes les moins polluées ayant le même type d’urbanisation. »
Destitution en Corée. Le Parlement sud-coréen a voté hier la destitution de la présidente Park Geun-hye, impliquée dans une vaste affaire de trafic d’influence. « La moitié des députés de son parti ont voté pour la destitution de leur présidente, note Antoine Bondaz, chercheur à la Fondation pour la recherche stratégique. Un des arguments est qu’elle a terni l’image de son père, l’ancien dictateur Park Chung-hee, qui était considéré par les conservateurs comme l’homme d’État qui a permis le développement et le décollage économique de la Corée du Sud. »
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