Aujourd’hui, on vous rembobine la journée, on vous explique l’affaire des assistants parlementaires du FN, on vous étonne avec le retour des Pays-Bas au comptage manuel des bulletins de vote et on s’interroge sur la fiabilité des sites d’information.
Affaire Fillon. Dans une interview vidéo accordée en 2007 au quotidien britannique The Telegraph et que doit diffuser ce soir l’émission de France 2 « Envoyé spécial », l’épouse de François Fillon avait déclaré : « Je n’ai jamais été son assistante, ou quoi que ce soit de ce genre-là. » Le candidat de la droite à l’élection présidentielle avait pourtant affirmé sur TF1 jeudi dernier qu’il avait commencé à employer sa femme Penelope comme collaboratrice parlementaire en 1997.
Dassault condamné. Le tribunal correctionnel de Paris a condamné l’industriel et sénateur Les Républicains Serge Dassault à deux millions d’euros d’amende et cinq ans d’inéligibilité pour avoir dissimulé au fisc des dizaines de millions d’euros pendant 15 ans. Âgé de 91 ans, l’élu a décidé de faire appel, ce qui lui permettra de ne pas perdre son fauteuil au Sénat avant la fin de son mandat à l’automne.
Restructuration chez EDF. EDF a annoncé qu’il comptait supprimer entre 5 200 et 7 000 postes d’ici à 2019, « sans licenciement », pour ramener son effectif à environ 60 000 employés. L’électricien accentue le plan de restructuration qu’il avait dévoilé en janvier 2016 et qui prévoyait 3 500 suppressions de postes d’ici à 2018.
Brexit. Le gouvernement britannique a publié son « livre blanc » détaillant sa stratégie pour la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne, dans lequel il réaffirme l’intention du pays de quitter le marché unique et de renforcer le contrôle de l’immigration. Hier, les députés ont voté en faveur du déclenchement de la procédure de sortie de l’UE par 498 voix contre 114.
Civils tués au Yémen. L’International Crisis Group, une organisation indépendante pour la prévention des conflits, a publié un rapport selon lequel une opération de l’armée américaine, la première approuvée par le président Donald Trump, a causé la mort « de nombreux civils, dont au moins 10 femmes et enfants » dans la nuit de samedi à dimanche au Yémen. L’armée américaine avait reconnu hier que des civils « avaient probablement été tués » lors d’un raid lancé contre des combattants d’Al-Qaïda au cours duquel un soldat américain a également péri.
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