Ce week-end, on vous rembobine la semaine et la campagne, on passe en revue les politiques de relance, on vous explique ce qu’est une mise en examen et on s’intéresse à la sexualité des jeunes du XVIe arrondissement de Paris.
Sort incertain pour les déchets radioactifs. Le tribunal administratif de Nancy a annulé mardi la cession par la commune de Mandres-en-Barrois (Meuse) d’une forêt de 220 hectares à l’Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs (Andra) qui prévoit d’y construire un centre d’enfouissement de déchets radioactifs. « On voit mal aujourd’hui comment le futur chantier – la demande d’autorisation de création doit être déposée en 2018, pour une mise en service en 2025 – pourrait être conduit avec la sérénité, voire la sécurité requise [€], dans les délais prévus », commente Pierre Le Hir, journaliste spécialiste de l’environnement au Monde.
Caméras embarquées. Le décret rendant obligatoire l’usage par les policiers de caméras embarquées lors des contrôles d’identité effectués dans 23 zones de sécurité prioritaires de région parisienne, de Haute-Garonne et des Alpes-Maritimes est entré en vigueur mercredi. Le dispositif doit être expérimenté jusqu’en juin 2018. « C’est aussi utile pour le policier que pour le contrevenant, assure à Franceinfo Vincent Pace, chef de la brigade VTT du centre-ville de Marseille qui teste l’utilisation de la vidéo depuis deux ans. C’est pour nous un garde-fou, un outil de travail intéressant : on voit très bien que lorsqu’on intervient dans la rue, les gens sortent leurs téléphones portables pour filmer. Il faut vivre avec son temps : tout le monde l’utilise, donc utilisons-la ! »
Le projet de Brexit amendé. Les membres de la chambre haute du Parlement britannique ont adopté mercredi un amendement obligeant le gouvernement à publier, dans les trois mois suivant le début des négociations sur la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne, des propositions pour garantir les droits des citoyens européens vivant dans le pays. Un porte-parole de la Première ministre Theresa May a fait savoir qu’elle maintenait sa volonté de voir le texte, qui doit revenir devant la chambre basse du Parlement, voté sans amendement. « Allons-nous vraiment dire au revoir à 55 000 docteurs et infirmiers, un million de personnels de soins et de précieux étudiants tout en dévastant des industries, de l’agriculture au lavage de voitures, des technologies de l’information à la finance, de la restauration au tourisme ? » s’interroge l’éditorialiste du Guardian Polly Toynbee.
Inscrivez-vous pour poursuivre votre lecture !
Essayez gratuitement Brief.me pendant 30 jours.
Sans engagement ni carte bancaire.