Ce week-end, on vous rembobine la semaine et la campagne, on retrace l’évolution de la Ve République et les aspirations à en voir naître une VIe, on fait la lumière sur ce qu’est un cabinet noir et on s’interroge sur la place des grands hommes.
Enquête du FBI. Le directeur du FBI James Comey a déclaré lundi, lors d’une audition parlementaire, que l’agence fédérale avait ouvert une enquête dès juillet « sur les efforts du gouvernement russe pour perturber l’élection présidentielle de 2016 » et « une éventuelle coordination entre la campagne Trump et le gouvernement russe ». Il a également déclaré n’avoir « aucune information qui aille dans le sens » des accusations de Donald Trump à propos d’une mise sur écoute de ses communications par Barack Obama. L’expert juridique Benjamin Wittes estime sur le blog Lawfare consacré aux rapports entre le droit et la sécurité que c’était « une mauvaise journée pour le président » : « Nous avons appris qu’il y avait une enquête sur la Russie ouverte sans échéance fixée, qui va rester suspendue au-dessus de Trump pendant longtemps et pour laquelle le directeur du FBI est entièrement engagé. »
Démission de Bruno Le Roux. Le ministre de l’Intérieur Bruno Le Roux a démissionné mardi après l’ouverture par le parquet national financier d’une enquête préliminaire au sujet de 24 contrats à durée déterminée de collaborateur parlementaire cumulés entre 2009 et 2016 par ses deux filles alors qu’il était député. Le journaliste du Monde Patrick Roger y voit « le paradoxe de ce quinquennat ». François Hollande a, selon lui, « incontestablement promu de nouvelles règles et des textes législatifs importants renforçant la moralisation et la transparence de la vie publique et économique. Mais plus les dispositifs de contrôle et de prévention se sont faits stricts, plus ils ont mis en évidence les manquements. »
Attentat à Londres. Un homme de 52 ans, connu des services de renseignement britanniques, a foncé sur des passants mercredi sur le pont de Westminster à Londres, tuant trois d’entre eux et en blessant une cinquantaine, avant de projeter sa voiture contre les grilles du parlement et de poignarder mortellement un policier. L’assaillant a alors été abattu par les forces de l’ordre. Le ministre britannique de la Défense Michael Fallon, qui a révélé que les services de sécurité avaient déjoué au moins 12 attentats l’an dernier, a reconnu sur BBC Radio 4 que « ce type d’attaque, de loup solitaire, utilisant des objets du quotidien – un véhicule, un couteau – était beaucoup plus difficile à prévenir ».
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