Aujourd’hui, on vous rembobine la journée, on vous explique les propositions faites par quatre candidats à la présidentielle devant les chefs d’entreprise, on vous étonne avec des poursuites en Espagne contre des dignitaires syriens et on regarde à quel endroit vous avez du réseau.
Manifestation en Guyane. 11 500 personnes ont manifesté à Cayenne et Saint-Laurent-du-Maroni en Guyane, selon la préfecture, pour la « journée morte » organisée à l’appel d’une coalition de syndicats au deuxième jour d’un mouvement de grève générale. La préfecture précise qu’il s’agit de « la plus grosse manifestation jamais organisée » dans la région, où vivent 250 000 personnes.
Mélenchon décline le débat de France 2. Jean-Luc Mélenchon a affirmé dans un billet de blog qu’il ne participerait pas au débat prévu entre les 11 candidats à la présidentielle sur France 2 le 20 avril, estimant en particulier que « la chaîne ne s’est pas demandée si nous sommes d’accord pour mettre en jeu toute notre campagne 48 heures avant le vote ». Le groupe France Télévisions a répondu qu’il maintiendrait le débat malgré l’absence du candidat de La France insoumise.
Pékin réagit à la mort d’un Chinois à Paris. Le ministère chinois des Affaires étrangères a fait savoir que son pays avait « exigé » que la France fasse « toute la lumière » sur la mort d’un père de famille chinois tué dimanche soir lors d’une intervention de la brigade anticriminalité dans le XIXe arrondissement de Paris. La police a arrêté hier 35 personnes après une manifestation d’environ 150 personnes qui a dégénéré devant le commissariat de l’arrondissement.
Carlos condamné à la perpétuité. La cour d’assises spéciale de Paris a condamné le terroriste vénézuélien Ilich Ramirez Sanchez, dit Carlos, âgé de 67 ans, à la réclusion criminelle à perpétuité pour l’attentat contre le Drugstore Publicis qui avait fait deux morts et 34 blessés à Paris en 1974. Incarcéré en France depuis 1994, Carlos avait déjà été condamné deux fois à la prison à perpétuité pour plusieurs meurtres et attentats commis dans les années 1970 et 1980.
L’exécutif soupçonné de se mêler des affaires. Six élus du parti Les Républicains, dont les présidents des groupes LR à l’Assemblée nationale et au Sénat Christian Jacob et Bruno Retailleau, ont saisi hier soir le procureur de Paris et le procureur du parquet national financier pour les « infractions » commises selon eux par l’exécutif. S’appuyant sur le livre « Bienvenue Place Beauvau » paru la semaine dernière, ils soupçonnent François Hollande et son entourage d’ingérence dans les affaires judiciaires.
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