Aujourd’hui, on vous rembobine la journée, on vous explique les divisions des vaincus du premier tour face au duel Le Pen-Macron, on explore les propositions des candidats sur l’immigration et on vous étonne avec le projet de média du cofondateur de Wikipedia.
Damas et les armes chimiques. Le ministre des Affaires étrangères Jean-Marc Ayrault a présenté un rapport des services de renseignement français selon lequel le gaz sarin utilisé lors du bombardement d’une localité rebelle en Syrie le 4 avril provenait de stocks appartenant au régime de Damas. L’État syrien s’était pourtant engagé à détruire toutes ses armes chimiques en septembre 2013 et l’organisation internationale chargée de surveiller le processus avait déclaré en janvier 2016 que l’arsenal avait été « détruit à 100 % ».
Forte hausse du chômage. Le nombre de demandeurs d’emploi sans activité a augmenté de 1,3 % en mars, selon des chiffres publiés par Pôle emploi cet après-midi. Ils sont désormais 3,5 millions, contre 2,9 millions en mai 2012, au début du quinquennat de François Hollande.
Whirlpool dans la campagne. Marine Le Pen a rendu une visite surprise aux salariés de l’usine Whirlpool d’Amiens et a déclaré qu’avec elle leur usine ne fermerait pas tandis qu’Emmanuel Macron rencontrait les membres de l’intersyndicale de l’entreprise dans le centre-ville de la préfecture de la Somme. La direction de Whirlpool, qui a annoncé en janvier que l’activité serait délocalisée en Pologne en juin 2018, a dénoncé « l’instrumentalisation » d’un « dossier industriel » par la candidate du Front national.
Affaire Fillon. Les responsables du quotidien sarthois Le Maine libre et de cinq hebdomadaires de la Sarthe, de l’Orne et de l’Eure-et-Loir ont déclaré hier avoir reçu un courrier du cabinet du juge d’instruction Serge Tournaire leur demandant de fournir tout article relatant la participation de Penelope Fillon à « des événements locaux » entre 1998 et 2016. Les enquêteurs cherchent à déterminer si l’épouse de François Fillon a bien effectué le travail d’assistante parlementaire pour lequel elle était rémunérée.
Trump et les « villes sanctuaires ». Un juge de San Francisco a suspendu hier soir sur tout le territoire des États-Unis un décret pris le 25 janvier par Donald Trump privant de financements fédéraux les « villes sanctuaires ». Cette expression désigne des villes ou des comtés qui protègent les sans-papiers en limitant leur coopération avec les services de l’immigration.
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