Ce week-end, on vous rembobine la semaine et la campagne, on retrace la rivalité entre l’Arabie saoudite et son voisin iranien, on vous dit ce qu’est une circonscription, on démantèle une plateforme pétrolière et on compte sur un Suisse pour nous dire ce qu’on rate à la télévision.
Attentats en Iran. L’organisation État islamique (EI) a revendiqué deux attentats survenus à Téhéran mercredi matin, au Parlement iranien et au mausolée de l’ayatollah Khomeini, qui ont fait 17 morts. C’est la première fois que le groupe terroriste affirmait sa responsabilité dans une attaque en Iran. Azadeh Kian, professeure de sociologie à l’Université Paris Diderot et spécialiste de l’Iran, explique pour L’Obs que les « services de renseignement iraniens, mais aussi les services qui dépendent du gouvernement, des Gardiens de la révolution » ont réussi, « selon le discours officiel », à démanteler plusieurs attentats liés à l’EI, mais que depuis plus d’un an, ils sont préoccupés « par de possibles passages de groupes appartenant à l’EI via les frontières du pays ».
Témoignage de James Comey. L’ex-directeur du FBI James Comey, limogé le 9 mai par Donald Trump, a témoigné jeudi devant la commission du renseignement du Sénat américain sur les conditions de son renvoi et l’attitude du président américain à son égard. Il a notamment déclaré que ce dernier lui avait enjoint d’arrêter les investigations sur l’ancien conseiller à la sécurité nationale Michael Flynn, accusé d’avoir menti sur ses relations avec des responsables russes. Michael O’Hanlon, spécialiste du renseignement américain au think tank américain Brookings Institution à Washington, estime dans Libération que les conversations rapportées par Comey « sont trop vagues » : « Elles ternissent l’image du Président et créent un brouhaha médiatique, mais cela ne suffira pas à initier une nouvelle dynamique politique et encore moins à donner une base réaliste à une destitution. »
Législatives au Royaume-Uni. Les électeurs britanniques ont voté jeudi lors d’élections législatives anticipées convoquées par Theresa May mi-avril. Les résultats n’ont pas permis à la Première ministre de renforcer sa majorité comme elle l’espérait. En l’absence de majorité absolue pour les conservateurs, elle a annoncé son intention de former un nouveau gouvernement avec le Parti unioniste démocrate, un parti nord-irlandais, avec lequel elle a entamé des discussions. Agnès Alexandre-Collier, professeure de civilisation britannique à l’Université de Bourgogne, explique dans La Croix que cette alliance peut être « compliquée » car « ils ne partagent pas le même avis sur tous les sujets ». Pour Theresa May, « le choix de la raison aurait été sa démission et qu’un membre du parti conservateur la remplace ».
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