Dans Brief.me aujourd’hui, les élections sénatoriales expliquées, Facebook face à la manipulation politique et un sauvetage de pain rassis.
Macron signe les ordonnances. Entouré de la ministre du Travail Muriel Pénicaud et du porte-parole du gouvernement Christophe Castaner, Emmanuel Macron a mis en scène devant les caméras de télévision la signature des cinq ordonnances réformant le Code du travail, qui doivent encore être ratifiées par le Parlement pour devenir loi. Le président de la République a affirmé qu’une « petite vingtaine de décrets » d’application seraient pris d’ici la fin de l’année pour que toutes les réformes concernées entrent en vigueur « au plus tard au 1er janvier ».
Des agriculteurs contre l’interdiction du glyphosate. Environ 300 agriculteurs se sont rassemblés ce matin sur les Champs-Élysées à Paris pour protester contre la volonté du gouvernement d’interdire, en raison des incertitudes sur sa dangerosité, le glyphosate, un herbicide utilisé en particulier dans le désherbant Roundup de Monsanto. Les manifestants, qui craignent la concurrence de pays où ce produit resterait autorisé, ont mis fin au blocage de l’avenue après avoir obtenu qu’une délégation soit reçue à l’Élysée.
Londres ne veut plus d’Uber. L’autorité des transports de Londres a annoncé qu’elle ne renouvellerait pas après le 30 septembre la licence du service de voitures de transport avec chauffeur Uber en raison des risques pour la sécurité du public que pose notamment la façon dont l’entreprise contrôle les certificats médicaux des conducteurs et les « infractions pénales » qu’ils commettent. Uber a annoncé qu’il allait déposer un recours qui lui permettra de poursuivre son activité dans la capitale britannique en attendant une décision définitive.
May veut une période de transition de deux ans. Dans un discours prononcé à Florence en Italie, la Première ministre britannique Theresa May a souhaité qu’une période de transition de deux ans s’ouvre après la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne en mars 2019, le temps notamment de mettre en place le nouveau système d’immigration britannique. « Durant cette période de mise en œuvre, les gens continueront de pouvoir venir, vivre et travailler au Royaume-Uni, mais il y aura un système d’enregistrement », a-t-elle précisé.
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