31 mars 2018

Dans Brief.me ce week-end, le fichage des personnes radicalisées, ce qu’est un hommage national, un groupe de rap à Mossoul et une découverte de la cuisine iranienne.

Le fichage des personnes radicalisées

L’auteur des attentats de Trèbes et de Carcassonne, la semaine dernière dans l’Aude, faisait l’objet d’une fiche S, qui recense les personnes soupçonnées de vouloir menacer la sécurité de l’État. Il était également inscrit au Fichier de traitement des signalements pour la prévention de la radicalisation à caractère terroriste. Le procureur de Paris, François Molins, a néanmoins affirmé que ce suivi n’avait pas permis « de mettre en évidence des signes précurseurs d’un passage à l’acte ».


Le concept

La constitution du premier fichier sur les personnes susceptibles de menacer la sécurité nationale intervient en France en 1886. Le général Boulanger, ministre des Armées, crée le carnet B pour recenser les individus soupçonnés d’espionnage. Étendu en 1912 aux antimilitaristes, puis en 1922 à tous ceux qui représentent « un danger pour l’ordre intérieur », il permet de consigner les déplacements des personnes suspectées, sans conséquence sur leurs libertés individuelles. Les inscrits ne devaient à aucun moment « se douter de la mesure » dont ils étaient l’objet, précisait le ministère de l’Intérieur dans une circulaire en 1933.

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