Dans Brief.me aujourd’hui, le référendum constitutionnel au Burundi, la nationalisation d’une ligne de chemin de fer britannique et la lutte contre la fraude bancaire.
Expulsions à Notre-Dame-des-Landes. Plus de 1 500 gendarmes ont commencé ce matin une nouvelle opération d’expulsion visant une dizaine de squats établis sur la zone prévue pour la construction d’un aéroport dont le projet a été abandonné à Notre-Dame-des-Landes, en Loire-Atlantique. En avril, une première phase d’expulsions avait conduit à la destruction d’une trentaine de sites, jugés illégaux, sur 90.
Examens universitaires annulés. L’équipe de direction de l’université Rennes-II a annoncé l’annulation des examens prévus aujourd’hui en raison du blocage des bâtiments où devaient se dérouler les épreuves par « un groupe d’environ 300 individus, dont une partie cagoulée et extérieure à l’établissement ». À la demande du président de l’université, les forces de l’ordre avaient évacué lundi un amphithéâtre occupé depuis plus d’un mois par des opposants à la réforme de l’accès à l’université.
Pollution atmosphérique. La Commission européenne a engagé des procédures auprès de la Cour de justice de l’UE contre la France, l’Allemagne, la Hongrie, l’Italie, la Roumanie et le Royaume-Uni pour des « dépassements notables et persistants » des niveaux limites de pollution au dioxyde d’azote ou aux particules. La Commission a pris cette décision après avoir mis en garde neuf États membres le 30 janvier. Elle a jugé favorablement les mesures annoncées par l’Espagne, la République tchèque et la Slovaquie, mais estimé que les six autres n’avaient pas présenté de solutions « crédibles, efficaces et en temps utile ».
Coalition italienne. Luigi Di Maio, dirigeant du Mouvement 5 étoiles, le parti antisystème arrivé en tête aux élections parlementaires du 4 mars en Italie, a déclaré qu’un accord de gouvernement avec la Ligue, le parti eurosceptique et anti-immigration arrivé deuxième, pourrait être finalisé dans la soirée. Il a ajouté que tous les problèmes entre les deux formations avaient été résolus, mais que le nom du chef du gouvernement qui mènerait la coalition n’était pas encore fixé.
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