Dans Brief.me ce week-end, la sécurisation des prisons, le droit d’auteur, des bandes de filles et des appels à ne rien faire.
La sécurisation des prisons
La ministre de la Justice, Nicole Belloubet, a annoncé lundi avoir demandé à l’Inspection générale de la justice d’enquêter sur les défaillances du centre pénitentiaire de Réau en Seine-et-Marne, d’où s’est évadé dimanche le braqueur récidiviste Redoine Faïd. Celui-ci s’est échappé au moyen d’un hélicoptère qui s’est posé au sein de la prison.
À l’origine
En 1656, un édit de Louis XIV crée l’Hôpital général à Paris pour enfermer les mendiants, vagabonds, fous et prostituées. En 1680, on compte une trentaine d’hôpitaux généraux dans le pays, où l’incarcération se fait sans jugement. Les évasions sont fréquentes en raison du mauvais état des bâtiments et du manque de surveillants. Après la Révolution française, le premier Code pénal de 1790 instaure la peine de privation de liberté. Les établissements, qui étaient souvent des abbayes ou des forteresses, passent sous le contrôle d’une administration centralisée (dépendant du ministère de l’Intérieur, puis de celui de la Justice), qui construit un réseau de maisons centrales au cours du XIXe siècle. Les prisons doivent à la fois assurer la sécurité des détenus et des surveillants et se prémunir contre les évasions, mutineries et violences. Les règles de sécurité évoluent en réaction à celles-ci. Elles sont par exemple renforcées après les évasions répétées de partisans de l’Algérie française dans les années 1950.
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