Dans Brief.me aujourd’hui, la répression des manifestations au Nicaragua, des dons pour payer les cautions de mères migrantes détenues aux États-Unis et des tomates qui ont du goût.
Doctolib et MonDocteur. La plateforme de prise de rendez-vous médicaux en ligne Doctolib a annoncé le rachat de son concurrent MonDocteur, jusqu’ici propriété du groupe Lagardère. Doctolib affirme que cette acquisition lui permet de regrouper 55 000 médecins utilisateurs et de totaliser 20 millions de visites de patients chaque mois.
Extradition de Puigdemont. Le tribunal supérieur du Land de Schleswig-Holstein, dans le nord de l’Allemagne, a autorisé l’extradition demandée par l’Espagne de l’ancien président de la Catalogne, Carles Puigdemont, pour son rôle dans l’organisation du référendum d’indépendance de la région, en octobre. La justice allemande a rejeté le motif de « rébellion » invoqué par Madrid, mais a retenu l’accusation de « détournement de fonds publics ».
Communistes tchèques. Le Premier ministre tchèque, Andrej Babis, élu en octobre, a remporté un vote de confiance à la chambre basse du Parlement, dans la nuit d’hier à aujourd’hui, lui permettant de former un gouvernement. Ce vote a été possible grâce à l’appui des communistes, absents du pouvoir depuis 1989, qui se sont engagés à soutenir la coalition gouvernementale formée par le parti ANO 2011 (centre droit) d’Andrej Babis et le Parti social-démocrate tchèque.
Migrants en Italie. Le ministre italien de l’Intérieur, Matteo Salvini, a interdit tout débarquement de passagers du navire de gardes-côtes italien Diciotti, qui a recueilli 67 migrants en mer lundi et a accosté aujourd’hui dans le port de Trapani, en Sicile. Également dirigeant du parti anti-immigration La Ligue, il avait interdit le 10 juin l’accès aux ports italiens au navire Aquarius de l’ONG SOS Méditerranée qui transportait 630 migrants.
Prisons secrètes. L’ONG Amnesty International estime dans un rapport que des « violations flagrantes » des droits de l’homme, pouvant être « assimilées à des crimes de guerre », ont été commises dans des prisons secrètes administrées par les Émirats arabes unis au Yémen, où une coalition de pays arabes dirigée par l’Arabie saoudite combat une rébellion depuis 2015. En juin 2017, l’agence Associated Press avait révélé l’existence d’au moins 18 sites de détention clandestins gérés dans le pays par les Émirats arabes unis, ce que ces derniers avaient nié.
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