Dans Brief.me aujourd’hui, des poursuites engagées pour violences contre un collaborateur de l’Élysée, la fin de l’état d’urgence en Turquie et un avis sur l’amende infligée hier à Google par l’UE pour entrave à la concurrence.
Extradition refusée pour Puigdemont. Le Tribunal suprême espagnol a annoncé qu’il refusait que Carles Puigdemont soit extradé d’Allemagne seulement pour détournement de fonds et a retiré les mandats d’arrêt internationaux contre l’ancien président catalan et cinq autres dirigeants indépendantistes. La semaine dernière, la justice allemande avait déclaré que l’ancien chef de l’exécutif catalan pouvait être extradé vers l’Espagne pour détournement de fonds publics, mais pas pour « rébellion » contre le gouvernement de Madrid, comme le prévoyait le mandat d’arrêt.
Alerte de la Commission européenne sur le Brexit. La Commission européenne a publié un texte qui « invite les États membres et les acteurs privés à intensifier leurs préparatifs » face au départ du Royaume-Uni de l’Union européenne prévu en mars 2019 et à anticiper tous les scénarios, y compris une « rupture brutale » qui serait la conséquence d’un échec des négociations. La Première ministre britannique, Theresa May, a présenté le 6 juillet de nouvelles propositions, mais celles-ci ont provoqué des dissensions au sein de sa majorité et ont entraîné la démission de deux ministres les trouvant trop accommodantes pour l’UE.
La Hongrie refuse un pacte de l’ONU. La Hongrie a annoncé qu’elle se retirait du pacte mondial sur les migrations approuvé la semaine dernière à l’ONU, un document non contraignant qui prévoit de renforcer la coopération internationale pour répondre aux migrations. La Commission européenne a par ailleurs décidé de former un recours contre la Hongrie devant la Cour de justice de l’Union européenne pour non-conformité de sa législation avec le droit de l’UE en matière d’asile et de retour des migrants dans leur pays d’origine.
Interdiction des portables à l’école. Députés et sénateurs ont trouvé hier un accord en commission mixte paritaire sur une proposition de loi LREM, reprenant une promesse de campagne d’Emmanuel Macron, visant à interdire les téléphones portables à l’école et au collège à la rentrée prochaine, avec des exceptions pour les usages pédagogiques et pour les enfants handicapés. L’adoption du texte est prévue le 26 juillet au Sénat et le 30 juillet à l’Assemblée nationale.
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