Dans Brief.me ce week-end, l’évolution du rôle des lobbys, le consul général, le réchauffement climatique près de chez vous et ce que vous ne voyez pas en buvant un café chez Starbucks.
La place des lobbys en politique
Le ministre de la Transition écologique, Nicolas Hulot, a annoncé mardi sa démission du gouvernement. La veille, s’était tenue une réunion sur la réforme de la chasse au cours de laquelle il avait déploré la présence du dirigeant d’un cabinet de lobbying et conseiller politique de la Fédération nationale des chasseurs. Il a déclaré sur France Inter que sa participation était « symptomatique de la présence des lobbys dans les cercles du pouvoir », ce qui pose « un problème de démocratie ».
Le concept
Le terme « lobby » provient de l’anglais qui signifie « couloir » ou « vestibule ». Dès le début du XIXe siècle, les membres de groupes de pression venaient à la rencontre des élus du Parlement du Royaume-Uni nouvellement créé pour discuter de leurs intérêts dans les « lobbys ». L’expression désigne ces groupes de pression, représentant des intérêts particuliers, souhaitant exercer une influence sur les élus et les pouvoirs publics. Le droit français parle de « représentants d’intérêts », dont le statut a été défini par une loi en 2016 comme celui de personnes ou de groupements publics dont « un dirigeant, un employé ou un membre a pour activité principale ou régulière d’influer sur la décision publique ». Cette activité peut s’exercer au sein d’une organisation ou en faisant appel aux services d’une société spécialisée dans l’activité de lobbying.
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