Dans Brief.me ce week-end, la relation de la France à son passé en Algérie, le numerus clausus, une fiction sur une humanité sans terre et des portraits des deux côtés de la frontière en Corée.
La France face à son passé en Algérie
Emmanuel Macron a reconnu le 13 septembre la responsabilité de la France dans la mort en Algérie, en 1957, du militant communiste et anticolonialiste Maurice Audin. Un document remis à son épouse affirme qu’il « est mort sous la torture du fait du système institué alors en Algérie par la France », alors que l’État n’avait jamais admis le caractère organisé de la répression et de la torture.
À l’origine
Sous la tutelle de l’Empire ottoman depuis la fin du XVIe siècle, l’Algérie devient une colonie française en 1830 avec la prise d’Alger par des troupes françaises. Fin 1954, des mouvements nationalistes algériens rassemblés dans le Front de libération nationale (FLN) déclenchent une insurrection armée. C’est le début de la guerre d’Algérie. La violence des affrontements conduit les colons à se retourner contre le gouvernement français, entraînant sa chute et le retour au pouvoir du général de Gaulle. Ce dernier reconnaît en 1959 le droit à l’autodétermination du peuple algérien, suscitant la colère des partisans de l’Algérie française et la création de l’Organisation armée secrète (OAS). Le 18 mars 1962, le gouvernement français et le gouvernement provisoire de la République algérienne signent les accords d’Évian qui instaurent un cessez-le-feu et débouchent sur l’indépendance de l’Algérie en juillet. Le conflit a fait environ 500 000 morts militaires et civils, selon les estimations d’historiens français.
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