Dans Brief.me aujourd’hui, la défiance vis-à-vis de l’Arabie saoudite après la mort de Jamal Khashoggi, l’inauguration du plus long pont maritime du monde et les vertus de l’alimentation bio pour la santé.
Le budget italien rejeté. La Commission européenne a demandé à l’Italie de « revoir son budget » pour 2019, le jugeant non conforme aux règles de stabilité budgétaire établies entre les États membres de l’Union européenne. La Commission, qui n’avait jusqu’ici jamais rejeté le budget d’un État membre, a donné trois semaines au gouvernement italien pour présenter un projet révisé.
Sanction réduite pour Monsanto. Une juge de San Francisco, dans l’État américain de Californie, a rejeté l’appel de l’entreprise américaine d’agrochimie Monsanto, condamnée en août à verser 289 millions de dollars de dommages et intérêts à un jardinier atteint d’un cancer, mais a réduit le montant à 78 millions de dollars. L’entreprise, propriété depuis juin du groupe pharmaceutique allemand Bayer, a été reconnue coupable de ne pas avoir assez informé ses clients de la dangerosité de ses herbicides Roundup et Ranger Pro, dont le principe actif est le glyphosate.
Violences contre des enseignants. Frédérique Rolet, secrétaire générale du syndicat Snes-FSU, principale organisation d’enseignants du secondaire, a déclaré aux Échos que l’Éducation nationale ne protégeait « pas assez ses professeurs ». Depuis dimanche, plusieurs enseignants ont publié sur les réseaux sociaux des témoignages dénonçant l’inaction des responsables de leurs établissements scolaires face aux violences dont ils ont été victimes de la part d’élèves. Ces réactions font suite à la diffusion ce week-end d’une vidéo montrant un élève pointant une arme factice sur une enseignante pour qu’elle l’inscrive comme présent à son cours.
Inégalités salariales. La ministre du Travail, Muriel Pénicaud, a fixé à trois ans le délai dont disposeront les entreprises de plus de 50 salariés où des inégalités salariales entre femmes et hommes auront été mesurées pour les combler. Elles y sont contraintes par la loi sur la « liberté de choisir son avenir professionnel » adoptée en septembre sous peine d’une « sanction » équivalant à 1 % de leur chiffre d’affaires. Ces entreprises devront mesurer les écarts de salaire entre femmes et hommes à partir du 1er janvier.
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